Destruction des récoltes : une aide tout autant essentielle pour les consommateurs précaires que pour les producteurs

19 avril 2021

Dans un contexte de pandémie qui a révélé l’obésité comme l’une des causes principales de comorbidité et, en cette année internationale des fruits et des légumes, le temps est venu de prévenir plutôt que guérir.

Le projet de loi climat a mis en exergue l’importance de promouvoir une alimentation saine. De manière concomitante, de nombreuses récoltes étaient détruites par des conditions météorologiques particulièrement rudes. Un plan d’aide a été immédiatement envisagé pour soutenir les producteurs mais qu’en sera-t-il pour les consommateurs précaires qui ne seront pas en mesure de faire face à cette flambée des prix annoncée ? Devront-ils renoncer à une alimentation saine, aux 5 fruits et légumes par jour et par personne préconisés, faute de moyens ?

Pour Familles Rurales, la solidarité doit s’étendre également à ces familles qui subiront ces hausses et pourraient de ce fait se tourner vers des aliments riches en gras, en sucre, en sel. La prévention doit être appréhendée comme un investissement et non pas comme une charge, c’est la raison pour laquelle Familles Rurales plaide pour l’instauration rapide d’un chèque « fruits et légumes » ouvert aux plus précaires. 

Familles Rurales publiera, par ailleurs, en juillet prochain son Observatoire des prix des fruits et légumes pour donner à chacun les clés d’une alimentation équilibrée en fonction de son budget.  
 

Familles Rurales et l'alimentation